« Si on veut vraiment obtenir la paix dans le monde, il faut commencer par enseigner la coopération aux enfants » Gandhi.
Si notre société offre à nos enfants une opulence matérielle, elle néglige souvent les repères sur lesquels ils pourront s’appuyer tout au long de leur vie.
En effet, à l’arrivée de l’enfant, les parents foisonnent d’imagination sur la décoration de la future chambre du bébé. L’armoire de ce nouvel être en création est déjà pleine de ses vêtements. Les accessoires en tout genre se multiplient dans chaque recoin de la maison. Les traces d’une nouvelle vie humaine sont visibles, rassurent et donnent une identité.
Tout y est en apparence, mais l’essentiel est-il là ?
Après cette parenthèse de la naissance qui reste un moment suspendu, le tourbillon de la vie reprendra ses droits avec un quotidien qui implique bien souvent tant de contraintes, de mouvements, de changements et peu de place à l’attention portée à l’autre, à la réflexion et à l’observation.
Le bébé deviendra enfant. Il aura très vite à disposition tous les moyens technologiques que la société moderne lui procure mais il subira les choix de ses parents. Ce qui a existé à toutes les époques. Aujourd’hui, ce qui peut lui arriver en premier lieu est le divorce de ses parents. Il vivra surement en alternance chez l’un puis chez l’autre parent, peut-être avec d’autres enfants, aura vraisemblablement des règles différentes d’une maison à une autre et il devra s’adapter.
Dans ce désordre, l’enfant doit trouver des repères qui lui serviront de socle.
Le premier socle est celui de l’amour qui existe et qui prédomine dans la majorité des familles. Ce socle primordial qui est la base du bonheur est acquis dans notre société. Il est bien souvent au centre du noyau familial.
Par contre, j’ai pu constater que l’enfant du 21e siècle est moins apaisé. Il est déjà soumis à des angoisses dès son plus jeune âge. Il peut être très vite confronté au conflit.
Si on lui apprend très vite à parler, on ne lui donne pas forcément les clés pour bien communiquer. Si on lui donne une tablette pour regarder des vidéos, on ne lui apprend pas à observer. Si on lui donne des livres audio pour qu’il entende de belles histoires, il ne sait plus écouter. Si on tente de lui donner une place dans une famille reconstituée, ce n’est pas pour autant que sa vision d’autrui n’est pas dégradée.
Et si on prenait du temps en s’amusant pour lui parler d’empathie, d’écoute, d’entraide, et lui transmettre des repères et des bases solides qui lui serviront pour devenir un adulte ouvert, tolérant et, surtout, apaisé !
Si ce programme vous tente, suivez-moi !
©Hermès Médiation – centre de médiation – Poitiers
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